LA TERRE DES ANGES
Gbidi Roland
Pour la vie de gosse, les rues et ruelles d’Abobo recèlent de trésors faramineux, de jeux et d’amusements. C’est une terre du peuple avec des rues qui grouillent de gens qui bougent incessamment. C’est, du moins, ainsi que je la vis tout de suite, du haut de mes culottes courtes et de mes bottines de randonneur refréné. Pour des enfants des années quatre-vingts que nous étions, c’était «La Terre des anges», celle de nos rêves les plus fous de férus de foot-ball.