Atriékokroka le crâne tisserand
Jérome Brou
Effrayé tout autant que poussé par la curiosité, Konian avança sans bruit en direction du chant. Le spectacle qui s’offrit à lui fut stupéfiant. Sous ses yeux abasourdis, en bordure de ce lac immense au coeur de la forêt vierge, un crâne humain millénaire, blanchi par le temps, était installé sur un métier à tisser. Tandis que la navette défilait, le crâne chantait :