De la sculpture antique et moderne
Louis Ménard
"M '4Jh.y À .X N 1' i V *?- X L -r-^A l fJ ^. i de ses progrès et de ses défaillances, Au premier abord, il semble exister une cer- taine analogie entre cette question et celle qui étéavait proposée par la même Académie en VIII «Tan : Quelles ont été les causes de la perfection de la sculpture antique et quels seraient les moyens »d'y atteindre. On re- IV INTRODUCTION. connaît bien vite, cependant, que les deux questions ont une portée toute différente. Celle de l'an YIII était purement dogmatique elle; laissait en dehors non-seulement toute la sculp- ture moderne, mais le développement histori- que de l'art dans l'antiquité leset variations de l'enseignement. Émeric David, qui remporta le prix avec un mémoire publié depuis sous le titre de Recherches sur Fart statuaire, s'était aidé des conseils du statuaire Giraud. Les principes qui ont guidé les sculpteurs de l'antiquité sont exposés dans cet ouvrage avecun grand talent. duL'auteur analyse les formes corps humain comment l'art grec a su arriver à laet montre idéale sans jamais oublier son point debeauté départ, l'imitation de la nature. 11 ajoute que les traditions de l'antiquité n'ont pas toujours été suivies parles artistes modernes, mais sans sens et au nom de quelsexpliquer dans quel principes vrais ou faux la tradition antique a été abandonnée ou combattue. Cette question, VINTRODUCTION. préci-qui ne rentrait pas dans son cadre, est sément celle que pose cette année rAcadémie.