Une parcelle associant agriculture de conservation et arbres
Voilà 15 ans que Philippe Pastoureau a abandonné la charrue pour se mettre à l'agriculture de conservation. Ses 90 hectares de cultures sont conduits en technique culturale sans labour. « Je me suis lancé en même temps qu'un voisin. Au départ on a rencontré des difficultés car on gérait nos cultures comme en labour. En 1998, le taux de matière organique des parcelles de la CUMA était de 1,6 points et en 2002 de 1,4 montrant bien qu'il y avait un problème. On a vraiment découvert cette technique en 2002 en réalisant des formations. On a compris alors qu'il fallait remplacer le travail de la charrue par un travail biologique (nourrir les vers de terre). Aujourd'hui, notre taux de matière organique s'élève à 2,4 points, » explique Philippe Pastoureau. Depuis, ce dernier a beaucoup travaillé sur ses parcelles conduites en agriculture de conservation. Des arbres et des cultures sans labour Voilà deux ans que, Philippe Pastoureau travaille également sur une parcelle d'essai dont les itinéraires techniques reposent sur le concept d'intensification écologique des agrosystèmes.